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L’Observatoire des Crédits aux Ménages avait affirmé que la production de prêts à l’habitat et à la consommation a connu une hausse durant l’année précédente. Malgré cette augmentation, le nombre de Français qui se trouvent endetté demeure autour de 48 %. Toutefois, si les taux d’intérêt augmentent, la situation peut être alarmante suite à un endettement excessif des particuliers et des entreprises. Cette situation pourrait engendrer une nouvelle crise financière comme l’avait affirmé cette agence.
Stabilité du taux de détention de crédit au cours de 2018
Le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) présente un réel souci en ce qui concerne le taux d’endettement que peuvent présenter les agents privés non financiers en France, à 131 % du PIB, nettement ce chiffre bien en dessus de la moyenne du PIB des autres pays dans la zone euro. Le HCSF demande les banques à surveiller de près leurs risques de crédit pour éviter une situation explosive.
Il faut reconnaître que le taux de détention d’emprunt par les foyers reste au même niveau que celui en 2017, avoisinant les 48 % après la hausse notable qui a suivi le repli jusqu’à 46,4 % observé entre 2008 et 2016. Le taux de détention d’emprunts immobiliers se diffère toutefois en poursuivant sa hausse, puisque le pourcentage de nouveaux propriétaires est passé de moins de 24 % au début du millénaire à 31,4 % en 2018.
Des taux bas, mais des coûts de crédit qui sont énormes
Cette activité dynamique se résume notamment aux taux d’intérêt toujours très bas, qui poussent les ménages à courir aux dettes. De plus, la plupart des établissements prêteurs (banques et organismes spécialisés) proposent des crédits longs, sur 25 ans, voire 30 ans.
Cependant, une durée longue entraîne mathématiquement un renchérissement du coût total du financement, lequel se situe actuellement à un pic historique. Pour amoindrir leurs mensualités, les emprunteurs sont nombreux à vouloir se faire accorder un rachat de crédits ou à changer d’assurance en cours de contrat comme l’autorisent la loi Hamon pendant la première année et l’amendement Bourquin pour des prêts plus anciens.
Croissance rapide des souscriptions de crédits à la consommation
Pour ce qui est des prêts conso, les demandes ont également augmentées de 5,4 % à 7,74 millions en 2018 après une augmentation de 5,5 % en 2017. Durant les 5 dernières années, l’augmentation globale a même dépassé 43 %. Le nombre de ménages de crédits à la consommation a donc largement dépassé les niveaux pourtant élevés d’avant la crise de 2008. Par exemple, vous pouvez avoir plus d’information sur la demande de crédit de consommation de Prima Crédit sur ce lien.
Contrairement à cela, sur le secteur immobilier, et malgré les conditions très attractives proposées aux particuliers, les signatures de nouveaux contrats ont ralenti à seulement 1,21 million en 2018. Ce nombre a enregistré un recul de 4,9 %, alors qu’il avait crû de presque 7 % l’année précédente et d’un peu moins de 15,7 % au total sur la période 2014-2018.
Voilà quelques informations que vous devrez savoir au sujet d’un changement éventuel concernant l’endettement ainsi que la possibilité d’ouverture à une nouvelle crise financière.